La Ferme
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Notre ferme existe depuis 2006 et Alexandre Faille en est le maraîcher depuis 2009. Les jardins de l’Auberge Saint-Antoine sont situés sur la propriété de la famille Price, à Saint-Laurent de l’Île d’Orléans. Grâce à cette ferme, la carte de notre restaurant en offre des récoltes sur 10 mois de l’année et pour certains plats tout au long de l’année.
LIBERTÉ DE CRÉER - Formé en agriculture biologique, notre maraîcher travaille de concert avec les chef.fe.s et ensemble, il.elle.s créent une réelle signature pour la cuisine de Chez Muffy. Alexandre effectue des recherches tout au long de l'année, fouillant dans les racines culinaires du Québec et de l’Île d’Orléans. Sa curiosité l’amène également à s’inspirer des courants maraîchers tout autour du globe. C’est ainsi qu’en cuisine se côtoient des variétés de maïs ancestrales pour la production de farine, des pois de Charlevoix, des tomates Savignac et des oignons Roscoff pour une assiette unique, goûteuse et qui a des histoires à raconter! Tout cela, sans compter le travail de terrain qu’il opère en dialoguant constamment avec les chef.fe.s qui goûtent, expérimentent et guident aussi le choix des légumes.
BIODIVERSITÉ FAVORISÉE - Au-delà de la sélection des variétés, la démarche d’Alexandre s’ancre dans la préservation et la mise en valeur de la biodiversité. Sur la ferme, on trouve des nichoirs pour les oiseaux et les pollinisateurs, des plantes qui attirent des insectes bénéfiques, et bientôt, des cultures intercalaires d’arbres fruitiers viendront nourrir aussi cette vision. Finalement, vous pourrez également y trouver des ruches, installées près des cultures.
L'ENVIRONNEMENT AU COEUR DE NOTRE DÉMARCHE - Les jardins, cultivés sans aucun intrant chimique, représentent 5000 m2 de terre sur laquelle poussent plus d’une trentaine de fruits et de légumes, lesquels peuvent se décliner jusqu’à 20 variétés différentes. On retrouve aussi sur la ferme différents milieux naturels tels des friches, une érablière et des boisés, permettant la récolte d’une grande diversité de plantes sauvages comestibles. Têtes de violon, feuilles d’érythrone, pousses d’hémérocalles, fleurs de sureau et bien plus encore viennent ainsi traduire la saisonnalité de notre territoire dans une cuisine sensible à son milieu. Ces cueillettes sont systématiquement pratiquées dans le souci de l’écoresponsabilité afin d’en assurer la pérennité.
Pour en apprendre plus sur nos pratiques ainsi que nos convictions en matière de culture, découvrez le portrait de notre maraîcher dans un article du magazine Caribou, rédigé par la journaliste Hélène Raymond.